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Informations générales sur l’addiction et la politique suisse en la matière

On appelle drogue toute substance psychoactive qui modifie le fonctionnement du système nerveux central. La substance peut être naturelle, extraite d’une plante, ou synthétique, fabriquée en laboratoire à partir de produits chimiques. Elle est dite psychoactive car elle modifie le fonctionnement du cerveau en influant temporairement sur :

  • les sensations,
  • la perception,
  • la conscience,
  • la motricité.

Toutes les drogues ne sont pas illégales. En effet, le tabac et l’alcool répondent à la définition de substance psychoactive et sont considérées comme des drogues. Ces deux substances sont celles qui provoquent le plus de maladies et de mortalité dans notre pays.

Certains comportements peuvent induire des problèmes proches de ce qu’on observe dans les cas de prise de drogues. Ils perturbent le fonctionnement cérébral et risquent de provoquer une addiction. Il s’agit par exemple des jeux d’argent ou jeux vidéo, d’Internet, du sexe et des achats compulsifs. Les troubles du comportement alimentaire (TCA), comme l’anorexie et la boulimie, sont parfois considérés comme une forme d’addiction car la personne peut ressentir un certain plaisir lié à son comportement alimentaire avec pour conséquences une perte de contrôle et une importante souffrance.

Quels sont les principaux effets des substances psychoactives?

Il existe de nombreuses substances psychoactives. Elles sont généralement regroupées selon leur action sur le système nerveux central (SNC), ce qui conditionne les effets ressentis.

Les stimulants augmentent l’activité du SNC en élevant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Certains peuvent provoquer un effet euphorique. Selon le type de produit, la dose et la fréquence de consommation, certaines de ces substances peuvent fatiguer le corps à l’excès (fatigue extrême, humeur dépressive) et provoquer des troubles cardio-vasculaires.

On place dans cette catégorie : le café, la nicotine (tabac), la cocaïne, les amphétamines, l’ecstasy, les produits dopants.

Les dépresseurs diminuent l’activité du SNC, ce qui se traduit par une baisse du niveau d’éveil et de l’activité générale du cerveau. Ils peuvent avoir un effet anxiolytique, hypnotique ou sédatif. A haute dose, ces substances peuvent provoquer une dépression respiratoire.

On place dans cette catégorie : l’alcool, les somnifères, les tranquillisants (benzodiazépines), les opiacés (morphine, héroïne).

Les perturbateurs provoquent des altérations du fonctionnement cérébral, de la perception et de l’humeur. Ils déforment les perceptions sensorielles et peuvent causer des hallucinations. A long terme, ces substances peuvent modifier durablement la personnalité.

On place dans cette catégorie : le cannabis, les hallucinogènes (champignons, mescaline, LSD), les solvants.

Peut-on connaître la dangerosité d’une drogue ?

Une drogue produit des effets qui sont en lien avec sa nature chimique. A ce titre-là, elle a un potentiel de dangerosité qui lui est propre et que l’on définit sur la base de sa toxicité pour l’organisme (conséquences sur l’état physique), des modifications qu’elle produit au niveau psychique (conséquences psychiques) et de son potentiel à rendre la personne dépendante. Ainsi, le tabac et l’héroïne sont tous les deux très addictifs ; mais si l’héroïne a un fort effet sur l’état psychique, elle a peu de toxicité propre, alors que c’est l’inverse pour le tabac. Cependant, on ne peut se limiter à ces aspects-là pour parler de dangerosité. L’usage (fréquence et mode de consommation, dosage) qui va être fait de la substance a aussi son importance. On ne peut donc pas parler de drogue « dure » ou de drogue « douce » en se référant uniquement à la dangerosité propre de la substance, puisque l’usage lui-même peut être dur ou doux. C’est bien ce rapport-là, entre substance et usage, qui est significatif pour comprendre la problématique de consommation d’une personne avant de lui venir en aide.

Pour en savoir plus : Aide mémoire Addictologie, sous la direction d’ A. Morel, J-P. Couteron, P.Fouilland. Ed. Dunod 2015.

Il est possible de déterminer plusieurs types d’usage (ou styles de consommation) d’un produit pour décrire la relation qu’une personne entretient avec une substance psychoactive ou avec une activité potentiellement addictive. La majorité des consommateurs et des consommatrices de substances psychoactives n’a pas de problème et maîtrise sa consommation (consommation non ou peu problématique). Certain-e-s peuvent développer une consommation dommageable pour leur bien-être voire celui de leurs proches (consommation problématique), et, pour une minorité, perdre complètement la maîtrise de sa consommation (addiction/dépendance).

1)    Consommation non ou peu problématique (usage)

Il peut s’agir ici soit d’expérimentation soit d’usage occasionnel, dit aussi récréatif. Dans le cas de l’expérimentation, il s’agit d’un usage sur une courte durée pour explorer les effets d’une substance, par curiosité, à la recherche de nouvelles expériences, de nouveaux plaisirs, pour s’adapter à la norme du groupe ou sous la pression du groupe de pairs. L’usage occasionnel ou récréatif d’une substance est réalisé par recherche de plaisir, de convivialité, voire de sensation d’ivresse. Par exemple, l’essai de cannabis entre adolescent-e-s ou le partage d’un verre d’alcool à l’heure de l’apéro.

Ce type d’usage n’entraîne pas de conséquences nocives pour soi ou pour autrui. Il peut néanmoins comporter des risques immédiats, liés au dosage, à la qualité des produits ainsi qu’à certaines situations particulières (conduite automobile, grossesse par ex.).

2)    Consommation problématique (abus/mésusage)

Un usage plus régulier et/ou plus intensif peut mener à l’abus. Il s’agit également des situations où les motifs évoqués par la personne pour ce type d’usage sont l’ennui, l’oubli, la fuite de la réalité. Ce type d’usage risque d’entraîner des conséquences nocives aux niveaux physiques, psychologiques et/ou sociaux pour la consommatrice ou le consommateur, ses proches ou son environnement plus large.

3)    Addiction (dépendance)

On parle d’addiction lorsque la personne ne peut plus se passer de consommer une substance sans éprouver de souffrances physique ou psychologique (symptômes de sevrage) et/ou lorsqu’elle doit augmenter les doses pour ressentir les mêmes effets (phénomène de tolérance). L’addiction provoque également des changements dans le rapport au monde de la personne, car sa vie va de plus en plus tourner exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit.

Il faut souligner ici que la consommation de substances psychoactives ne mène pas automatiquement à l’addiction. Le risque de passer à des consommations régulières varie selon le potentiel addictif de chacune des substances, mais surtout de la vulnérabilité des individus due à leur histoire personnelle et leur contexte de vie. Seule une minorité des personnes consommant des substances psychotropes devient dépendante.

Que faire ?

Lorsqu’une personne présente des signes de difficultés liées à la consommation d’une substance psychoactive ou d’un comportement, cela provoque une inquiétude tout à fait légitime. Il est important à ce stade de ne pas dramatiser la consommation. En effet, de nombreuses personnes (notamment à l’adolescence) vont expérimenter des drogues sans devenir dépendantes. A l’inverse, il ne faut pas non plus banaliser la consommation, car tout signe d’usage ou de malaise doit attirer l’attention et amener à offrir un soutien.

Il y a des ressources spécialisées pour aider les personnes consommatrices ainsi que leurs proches.

L’addiction est un trouble lié à une substance psychoactive (tabac, alcool, drogues illégales, médicaments) ou à un comportement (jeu, achats, sexe, Internet, etc.). L’addiction se caractérise par :

  • La perte de l’autonomie de la personne
  • La souffrance de la personne
  • Les changements de son rapport au monde (aliénation)
  • Le rejet plus ou moins fort de l’environnement social de la personne

L’addiction est désormais considérée comme une maladie, ceux et celles qui en sont atteint-e-s ayant besoin de soins au même titre, par exemple, que les personnes atteintes de pathologies cardiovasculaires. Elle peut se traduire par des intoxications, des maladies associées, des violences, des accidents et contribuer à la désinsertion sociale de la personne. Ces conséquences se manifestent différemment selon les produits et les comportements.

Il est important de souligner que ce n’est pas la substance psychoactive qui crée l’addiction, mais la rencontre entre une substance, une personne et un contexte particulier. Ces trois éléments ont des caractéristiques propres qui influent différemment sur le rapport à la substance (modèle bio-psycho-social). Ainsi, chacun-e va entretenir une relation différente (plus ou moins problématique) à une même substance/comportement en fonction non seulement de facteurs de vulnérabilité et de protection qui lui sont propres, des particularités de la substance, mais également en fonction du contexte social et culturel dans lequel cette relation prendra place.

Par ailleurs, les recherches ont mis en évidence des spécificités dans les comportements addictifs des femmes et des hommes, des jeunes et des personnes âgées. Par exemple, les femmes (sur)consomment plus des médicaments (somnifères, tranquillisants) que les hommes ; ces derniers sont proportionnellement plus nombreux à être dépendants de drogues illégales (héroïne, cocaïne). Les motifs de consommation sont également différents tout comme les éléments qui soutiennent les sorties de la dépendance. Vous trouverez plus d’informations sur ces questions sur le site de la Plateforme Genre et dépendances du GREA.

La consommation de substances à l’adolescence doit également être considérée de façon spécifique. En effet, cette période se caractérise par de nombreux changements physiques, psychiques et sociaux dans le rapport à l’adulte et au monde. Ces bouleversements sont une épreuve pour les jeunes et leur immaturité biopsychosociale rend plus risquée l’exposition aux produits et peut péjorer leur développement, entraînant parfois d’autres problèmes psychiques et physiques durables. Il est ainsi essentiel de prendre en compte l’ensemble des facteurs environnementaux et éviter de se focaliser sur le seul produit et ses effets : l’accompagnement des jeunes se doit d’être global, interdisciplinaire et intégratif. Vous trouverez plus d’informations sur ces questions sur le site de la Plateforme Adolescents du GREA.

La prise en charge de l’addiction chez les personnes âgées soulève des questions particulières qui sont actuellement discutées dans le milieu des addictions. Un accompagnement spécifique, des prises en charge adaptées sont proposées pour répondre aux besoins particuliers des seniors. Vous trouverez plus d’informations sur ces questions sur le site www.infoset.ch/f/actualite/vieillesse/  et sur www.alterundsucht.ch/fr (Plateforme d’aide et de conseils pour les personnes âgées, leur entourage et les professionnels accompagnant ces personnes).

Il n’y a donc pas de facteur type conduisant à une addiction, mais plusieurs facteurs de risque en interaction qui peuvent influencer son développement :

  • Environnement social: difficultés dans la famille, à l’école ou au travail, normalisation ou diabolisation sociale du produit, etc.
  • Personne: état de santé physique et psychique, traumatismes, faible estime de soi, difficulté à gérer les conflits, etc.
  • Substance: dose, pureté, fréquence et durée de consommation, potentiel addictogène, accessibilité, etc.

La politique suisse en matière de drogue est pragmatique et orientée vers l’efficacité. Elle est déterminée par la stratégie nationale addictions et son plan de mesures 2017 – 2024. Ce programme vise à diminuer la consommation de drogue, diminuer les conséquences négatives pour les consommateurs et diminuer les conséquences négatives pour la société. Pour ce faire, le programme s’appuie sur les 4 piliers (prévention, thérapie, réduction des risques et réglementation et exécution de la loi) et sur des tâches transversales (coordination, qualité/formation continue, bases scientifiques et innovation). Cette politique, dont les mesures sont régulièrement soumises à évaluation, a pour effets majeurs la diminution des décès dus à la consommation de drogue, la réduction de la criminalité, l’amélioration de la santé des toxicodépendants et la disparition des scènes ouvertes.

Promotion de la santé, prévention, repérage précoce : ce pilier contribue à la réduction de la consommation de drogue en évitant notamment que les personnes ne commencent à consommer ou ne s’engagent dans une consommation problématique. Un effort particulier est porté sur la prévention primaire, qui vise à éviter la première consommation, et la prévention secondaire, qui s’attèle à empêcher le passage d’une consommation à faible risque à une consommation problématique, voir addictive. L’accent n’est pas mis sur les substances elles-mêmes, mais sur les groupes identifiés comme potentiellement à risques. Par exemple, il est prévu de renforcer les ressources des jeunes à risques, de promouvoir l’intervention précoce et d’encourager la prévention dans les écoles.

Thérapie et conseil : ce pilier vise à réduire la consommation de drogue en permettant de sortir d’une dépendance ou d’une consommation problématique. Les thérapies destinées aux personnes présentant des problèmes liés à l’addiction visent principalement à établir un lien thérapeutique stable, à améliorer leur état de santé physique et psychique, leur intégration sociale et leur réinsertion professionnelle Elles cherchent aussi à créer les conditions permettant l’abstinence à long terme. Les principales offres thérapeutiques sont la prise en charge ambulatoire, les traitements de substitution, le sevrage ou la thérapie orientée vers l’abstinence.

Réduction des risques et des dommages : ce pilier contribue à minimiser les effets négatifs de la consommation de drogue sur les usage-ère-s et sur la société en permettant de traverser une phase de consommation avec le moins de dommages possibles. L’objectif est de réduire le risque de contracter une maladie infectieuse, de maintenir un état de santé stable et d’améliorer l’intégration des personnes toxicodépendantes. Pour la société en général, il s’agit de réduire les coûts sociaux de la drogue ainsi que d’accroître la sécurité publique. Différentes mesures existent, telles que l’échange de matériel stérile, l’offre de lieux d’accueil et d’espaces de consommation et des interventions dans le milieu de la nuit.

Réglementation et exécution de la loi : ce pilier cherche, par des mesures de régulation du marché servant à appliquer l’interdiction des drogues illégales, à réduire les effets négatifs de la consommation de drogues pour la société. L’objectif de ce pilier est de réduire l’offre, mais aussi la demande. La Confédération mène, notamment, des enquêtes contre le crime organisé et le blanchiment d’argent.

Pour plus d’informations, voir l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP).

Vous trouverez ci-dessous des liens vers les organismes principaux au niveau national et romand en ce qui concerne les addictions:
Addiction Suisse
Office Fédérale de la Santé Publique
Infodrog
Groupement Romand d’Etudes des Addictions (GREA)

Informations sur les addictions avec substances

Pour beaucoup, consommer une boisson contenant de l’alcool est lié à un moment de détente, de plaisir. Cependant, pour certain-e-s d’entre nous, cette consommation peut devenir problématique et générer de la souffrance pour la personne concernée ainsi que pour son entourage.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui répond, entre autres, aux questions suivantes. Parmi toutes les boissons alcooliques, qui boit quoi et combien ? Comment l’alcool agit-il dans le corps, quels sont les risques sanitaires et les problèmes sociaux pouvant résulter de sa consommation ? Que peut faire la prévention ?

Les amphétamines sont des stimulants synthétiques sous forme de pilules ou de cristaux qui sont le plus souvent ingérés ou fumés. Cette substance est utilisée le plus souvent comme stimulant dans le milieu festif, mais également comme dopant dans un cadre sportif ou professionnel ou encore comme produit amincissant. La méthamphétamine appartient à la même famille, avec une action plus forte et plus longue (pouvant dépasser 24 heures !).

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur les effets et les risques des amphétamines, les statistiques de consommation et des pistes d’intervention.

Les produits du cannabis sont fabriqués à partir de la plante de chanvre, soit des fleurs (herbe, marijuana), soit de la résine séchée (haschisch). Il est utilisé depuis des millénaires pour ses propriétés thérapeutiques et psychoactives. Fumée ou ingérée, c’est la drogue illégale la plus consommée en Suisse, avec plus de 200’000 personnes concernées.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur les effets et les risques du cannabis, les statistiques de consommation et des pistes d’intervention.

Des questions sur le CBD ou sur ce qu’on appelle plus communément la cannabis « légal » ? Vous trouverez les informations essentielles sur ce document réalisé par Addiction Suisse.

La cocaïne se présente en général sous forme de poudre blanche, extraite des feuilles des plants de coca sud-américains. Drogue stimulante permettant d’augmenter les performances, cette substance est utilisée par des personnes de milieux différents (étudiants, routiers, sportifs, artistes, traders, …). Elle est en général sniffée, parfois fumée ou injectée. Le risque de dépendance psychique est réel.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur les effets et les risques de la cocaïne, les statistiques de consommation et des pistes d’intervention.

L’ecstasy (en pilule) ou MDMA (en cristaux) est une drogue de synthèse dont l’usage s’est rapidement répandu dans les années 90 dans le milieu festif, notamment techno. Elle est aujourd’hui essentiellement consommée par des personnes socialement intégrées, surtout en fin de semaine. Consommée par voie orale, elle a des propriétés stimulantes et entactogènes (qui facilite le contact).

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur les effets et les risques de l’ecstasy et de la MDMA, les statistiques de consommation et des pistes d’intervention.

Les hallucinogènes comprennent des substances psychoactives très différentes avec comme propriété commune de provoquer des hallucinations (notamment visuelles) et d’autres modifications psychiques importantes (perception de soi, du temps et de l’espace). Les hallucinogènes les plus connus sont le LSD, les champignons (psilocybine) et la kétamine. Bien que peu addictives, ces substances comportent néanmoins un risque non-négligeable de bad trip (mauvaise expérience liée à la consommation).

Vous trouverez une page d’information réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur les effets et les risques des hallucinogènes, les statistiques de consommation et des pistes d’intervention.

L’héroïne est une substance obtenue à partir d’un dérivé de morphine, issu du pavot. Elle provient d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est. Cette drogue, très addictive, est le plus souvent vendue sous forme de poudre blanche ou brunâtre. L’héroïne peut être injectée, sniffée ou fumée. Elle représente un important défi pour la politique de la santé. Informer sur cette substance, sur les risques de sa consommation et sur les divers moyens d’en diminuer les conséquences néfastes de même que d’en faciliter l’arrêt reste d’actualité.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui donne des informations sur la substance, ses effets ainsi que les risques et dommages encourus (informations sur héroïne et grossesse). Sont également présentées des données sur la consommation d’héroïne en Suisse.

Informations sur les addictions comportementales

Nous sommes toutes et tous hyperconnecté.e.s. Nous parcourons Internet que cela soit pour le travail, l’école, pour être en contact avec nos proches, pour participer à des réseaux sociaux, pour organiser nos loisirs, etc. Certains d’entre nous s’adonnent à la pratique des jeux vidéo. Pour certaines personnes cette utilisation peut devenir problématique pour elles-mêmes et leur entourage.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse et une brochure du Centre du Jeu Excessif qui donnent des pistes pour mieux connaître et comprendre comment une utilisation excessive peut conduire à une addiction.

N.B. : Sachez que certain-e-s professionnel-le-s parlent également de cyberaddiction. Bien que les deux termes ne désignent pas exactement la même chose, nous avons décidé de les réunir sous le même onglet.

On considère comme jeux de hasard les loteries, la roulette, les paris, les appareils à sous. Ces activités sont le plus souvent associées à un loisir occasionnel. Cependant, pour certaines personnes, le jeu divertissant devient une dépendance. Elles n’arrivent plus à s’en passer et s’endettent. Ces personnes tendent à dissimuler cette situation, s’enfonçant dans un isolement social croissant.

Vous trouverez une fiche de synthèse réalisée par Addiction Suisse qui propose des définitions, des pistes pour identifier une dépendance à un stade précoce et présente des mesures de prévention. Sont également présentées des données sur les jeux de hasard en Suisse.

Les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) peuvent être considérés comme des conduites de dépendance : la personne concernée perd le contrôle de son comportement face à la nourriture (comme d’autres avec une substance), ce qui lui cause souffrance ainsi qu’à ses proches. Les deux formes de TCA les plus courantes sont l’anorexie et la boulimie.

Si vous souhaitez de plus amples informations sur les TCA, nous vous invitons à visiter le site de l’Association Boulimie Anorexie.

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